En 1978 un peu plus de vingt après la sortie de la trilogie de Tolkien, est sortie sa première adaptation cinématographique ! Elle couvre les deux premiers tomes de l’œuvre mais ne sera malheureusement jamais terminé par un second film, la production l’ayant considéré comme un échec. Personnellement je ne trouve pas que des recettes de 35 millions de dollars contre 4 millions investies dans la réalisation, est un échec commercial, mais moi et certaines logiques financières, ça fait deux.
Surtout que le film était loin d’être mauvais, même si sa réalisation pouvait un peu dérouter, par rapport à ce que l’on voyait à l’époque chez Disney.
Il y a quand même pas mal de différences avec l’histoire originale, le plus étrange c’est que la dernière adaptation en date (celle de Peter Jackson) présente pas mal de coupures et modifications de scénario identiques :
Exit le pays de Bouc, la vieille forêt, les Hauts-Galgals et Tom Bombadil, ainsi que Glorfindel : le pauvre fut lui aussi relégué aux oubliettes, remplacé par Legolas, là où Peter Jackson l’avait remplacé par Arwen. Eomer se voit refuser sa participation à la bataille du gouffre de Helm, et se retrouve forcé de mener la charge pendant la contre-attaque de Gandalf ; mais que reproche-t-on à Erkenbrand, enfin ?
On n’a pas non plus l’impression que Gandalf passe près de 17 ans à faire des recherches sur l’anneau avant de vérifier ses soupçons à Cul de Sac ; et oui Frodo a 33 ans lors de la fête d’anniversaire de Bilbo (111 + 33 = une grosse) et près de 50 quand il quitte la Comté en fuyant les cavaliers noirs.
À coté de ça j’ai aussi trouvé dommage les choix de certains costumes, le pire étant Boromir, capitaine du Gondor, qui se voit affubler d’un casque à cornes et d’une tunique en peau de bêtes et fourrure, ça passerai peut-être pour un seigneur des hommes en Hyperborea, mais pour un noble descendant de Numénor … Dans une moindre proportion Legolas non plus n’est pas gâté, si on l’appelle Vertes-Feuilles, ce n’est pas pour rien, non vraiment le blanc et le beige ne lui vont pas du tout.
Mais bon il y aura toujours des anomalies dans les adaptations, même si elles peuvent froisser les puristes. Et non je ne fais parti d’aucune croisade Tolkieniste !
Je vais donc poursuivre en parlant de la technique, en fait c’est ce qui m’a le plus surpris quand je l’ai vu l’œuvre pour la première fois : la rotoscopie, qui est utilisée pour dessiner les personnages du film. Pour rappel c’est un procédé qui consiste à filmer de vrais acteurs jouant les scènes et de redessiner par dessus : ça permet d’avoir des mouvements de personnages plus fluides et surtout plus réalistes ; mais dans le cas du film de Bakshi ça se remarque un peu trop (mais ça se voit quand même moins que dans TRON qui était pourtant sorti 4 années plus tard).

La rotoscopie dans toute sa splendeur : effets d’ombre accentués sur les personnages et problèmes de raccord avec les décors
Heureusement les personnages principaux sont beaucoup plus détailler et le contraste ne se ressent quasiment pas sur eux.
Pour conclure il ne faut quand même pas oublier que ce film à 35 ans, et finalement compte tenu de l’époque et du budget, qui n’est en rien comparable à celui de l’adaptation de 2001 (inflation prise en compte), ce serait quand même dommage de passer à côté.
La version US a été remastérisée récemment pour une sortie Blu-Ray, je vais attendre qu’une version française subisse le même sort, ça remplacera ma cassette VHS sur laquelle je n’arrive plus à mettre la main. Sur-ce Baldur’s Gate Enhanced a finalement terminé de se mettre à jour, je file le tester.
de très bon souvenirs…
Baldur’s Gaaaaaaaaate (ou comment retenir le truc qui n’a rien à voir dans l’article)
Celui-là j’aurais pu le voir parce que ma soeur avait gagné le DVD en Ecosse, mais pour une raison obscure elle l’a donné à quelqu’un d’autre que sa soeur fan de Tolkien… pfff !
(bon ceci dit les images me font un peu peur, je ne sais pas si je risque de hurler de rire ou de peur en voyant ce DA xD)
Si je l’ai ajouté à la fin c’est pour qu’on le remarque !
Sinon mais quelle soeur indigne ! C’est honteux !