Sniff, c’est injuste, c’est fini, mais je ne veux pas moi … Ces deux heures de concert sont vraiment passées trop vite. En tout cas je ne regrette absolument pas ce dimanche après midi, et même si j’avais déjà l’intégralité des musiques de Distant Worlds, je me souviendrai de ce concert pendant longtemps.
Tout a commencé mi-décembre, quand ma sœur m’a demandé ce que je souhaitais pour Noël. Après une recherche assidue : livres, DVD, … Je me voyais mal réclamer un livre de jeu de rôle, déjà qu’avec les jeux vidéo, je passe pour un extra-terrestre et un adulte qui refuse de vieillir, obnubilé par son plaisir égocentrique et autodestructeur de mégalomane, euh non là je m’égare … Je suis allé piocher du côté des concerts, peut-être qu’un John Williams ou Howard Shore passera bientôt à Paris ? Et finalement, dans un petit encart de pub de spectacles sur ____.com je suis tombé sur ce concert, et pour mi-janvier en plus. J’ai donc sauté dessus et transmis toutes les infos pour récupérer ça au pied du sapin.
C’est donc vaillant que je suis parti dimanche avec deux bonnes heures d’avance pour la porte Maillot (la manifestation parisienne du moment, ne m’inspirant pas trop pour m’y rendre sur quatre roues, je me suis rabattu sur le métro). Bien m’en a pris car le hall du Palais des Congrès à commencer à sérieusement se remplir après mon arrivée. Une petite heure d’attente et les valves se sont enfin ouvertes pour me permettre de me faufiler à l’intérieur : deux rangs derrière les VIP de l’allée centrale, je ne pouvais pas réellement rêver mieux.
Encore trois quarts d’heure, et la salle bondée a enfin pu voir arriver le cœur et l’orchestre Lamoureux ; et surprise Nobuo Uematsu sous un tonnerre d’applaudissements, qui s’est assis à une place VIP comme si de rien n’était (il y en a un qui a du être content, d’avoir dépensé ces €uros pour la place d’à côté) ; puis ce fut finalement le tour d’Arnie Roth, le chef d’orchestre, sous une salve d’applaudissement non moins nourrie.
Après un petit speech en anglais, l’orchestre a démarré avec Prelude : Final Fantasy Series, suivi d’un des plus vibrants morceaux de Final Fantasy VIII Liberi Fatali. Ça commençait bien ! Et pour la suite toute la salle a pu se régaler de morceaux de Final Fantasy IV à XIII, avec une petite prépondérance pour ceux de Final Fantasy VII et VIII.
Un concert riche en émotions, qui a fait remonter plein de souvenirs à travers toutes les cinématiques qui passaient sur grand écran en accompagnement des musiques.
Voici les morceaux musicaux que j’ai préférés :
- To Zanarkand, le thème de Final Fantasy X
- The Man with a Machine Gun, Final Fantasy VIII
- Terra’ Theme, Final Fantasy VI
- Aerith’s Theme, Final Fantasy VII
- Opening~Bombing Mission, l’introduction de Final Fantasy VII
- J.E.N.O.V.A, Final Fantasy VII
- Blinded by Light, le thème de Final Fantasy XIII
- You’re Not Alone, Final Fantasy IX
- Dark World, Final Fantasy IV
- Et bien sûr l’inénarrable Swing de Chocobo
Mais à côté de ceux-ci, on a eu aussi droit aux chansons, avec pour la première, un morceau de Final Fantasy XI que je connaissais assez peu : Memoro de la Stono~Distant Worlds, mais qui fut une excellente surprise, surtout grâce à l’interprétation de Susan Calloway, qui a une voix magnifique. Une voix qui nous a d’ailleurs gratifié aussi de Eyes on Me (Final Fantasy VIII), et Suteki da Ne (Final Fantasy X).
Toute la salle était aux anges et même si l’annonce de certains morceaux peu connu était moins applaudie, tout le monde était debout pour acclamer leurs dernières notes.
Pour clôturer le concert on a eu le droit à Battle Theme Medley un morceau reprenant une grande variété des thèmes des Final Fantasy, notamment le fameux thème de victoire ; mais aussi à une petite surprise, que j’ai attendu pendant toute la séance, un morceau que j’aime tout particulièrement, et qui nous a été servi pour le rappel.
One Winged Angel, le thème du combat contre Sephiroth qui clôture Final Fantasy VII avec Nobuo Uematsu dans le chœur (je ne suis pas sûr qu’il ait été prévenu au préalable, quand Arnie Roth l’y a envoyé …) ; le tout illustré par des cinématiques de Final Fantasy VII, Crisis Core, et Advent Children. Un final grandiose !
Je regrette un peu l’absence de certains morceaux comme Kiss me Goodbye et Melodies of Life ; mais sur un concert d’un peu plus de deux heures, il aurait été difficile de caser l’intégralité des musiques de Distant Worlds, il fallait bien faire des choix, et à voir les réactions de la salle après chaque morceau, les choix ont été particulièrement appréciés.
C’est l’un des meilleurs concerts « classiques » auquel j’ai assisté. J’ai déjà vu des réactions enthousiastes de salle mais rarement sur l’intégralité des morceaux d’un même concert, donc voilà je n’ai pas pu m’empêcher de lui donner ma meilleure note :
Et puis bon dans ce genre de concert c’est l’occasion de faire le plein de goodies inutiles, comme le vinyle que j’ai reçu avec le coffret Limited Edition. Il faudra que j’attende un retour chez mes parents pour disposer d’un platine et pouvoir l’écouter.
Ne remue pas le couteau dans la plaie !