Il faut dire que plein de petits trucs viennent d’arriver en même temps dans mes boîtes aux lettres avec compte tenu de la date,un peu d’avance. Je passerai donc sur l’absence de paquet cadeau 😦
Tout d’abord c’est Grimtooth, qui est arrivé en premier, avec son manuel de pièges : qualifié souvent de dernier espoir des MJs désespérés, ou de livre de chevet des MJs sadiques, c’est à vous de choisir.
Sachez que Grimtooth, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est à dire tout ceux qui n’ont pas joué au jeu de rôle dans les années 80-90, est un recueil de pièges tous plus mesquins et sadiques, les uns que les autres.
Nostalgie, nostalgie, quand tu nous tiens … J’ai donc craqué en août, quand j’ai découvert le crowdfunding de sa réédition.
Illustrés avec moultes gravures, qui décrivent les divers mécanismes des pièges, ainsi que le sort réservé aux malheureux aventuriers, qui tombent dedans ; c’est un petit délice d’humour à lire, surtout dans la partie « L’avis de Grimtooth« , où il nous donne son avis sur le besoin d’utilisation de tel ou tel piège.
Gageons qu’aucun MJ sensé, n’osera utiliser ce genre de pièges sur ses joueurs ; mais bon cela reste toujours plus élégant qu’une chute de nécropole(1).
J’ai trouvé un petit site avec l’ancienne version de ce guide mythique ici, si vous voulez y jeter un petit coup d’œil.
après lui, c’est la version numérique de la troisième partie de la campagne des Ombres d’Esteren : Dearg. Enfin ! Je dis « enfin » parce que personnellement j’attendais mon coffret Dearg avec ses quatre parties, pour le Noël de l’année dernière – notez la dernier ligne de mon article sur le sujet 🙂 –
C’est une campagne assez différente de ce que j’ai l’habitude d’animer, en cela qu’elle est extrêmement dirigiste(2). Il est peut probable que je la fasse jouer sans de colossales modifications, néanmoins elle reste une mine de background sur le monde d’Esteren en général et sur le Val de Dearg en particulier.
Peut-être que je reprendrai l’histoire sous-jacente, pour donner de la profondeur à un autre scénario.
Sinon, comme toujours c’est un plaisir à lire, la qualité des textes et des illustrations étant toujours au rendez-vous.
Le dernier volet du Hobbit vient de sortir mercredi, et si j’ai vraiment l’impression que Peter Jackson a une dent contre les nains(3), j’aurai quand même droit à une séance ce weekend.
C’est l’occasion pour Arte de sortir toutes une série de reportage sur le monde de Tolkien pendant ce mois de décembre : une série de reportages en cinq épisodes présentés par John Howe et intitulés « À la recherche du Hobbit« , et un autre intitulé « Tolkien, des mots, des mondes« .
Je vous conseille d’aller y jeter un coup d’œil : l’épisode 2 est toujours disponible sur Arte+7. Désolé pour les autres épisodes j’aurai dû prévenir plus tôt …
Ça sera l’occasion de découvrir toutes ces légendes, et langues anciennes, qui ont inspiré Tolkien pour l’écriture de sa mythologie.
(1) : phrase mythique popularisée par Casus Belli (n°85), qui annonce généralement la mort d’un joueur particulièrement insupportable, du genre de celui que l’on vient de vous coller dans les pattes en pleine partie avec des amis, pour que ses parents puissent sortir … Un joueur tellement chiant que le maître de jeu ne prend même pas la peine d’imaginer une mort plausible pour s’en débarrasser.
(2) : bon, on ne lit pas un script non plus.
(3) : si, si ce n’est pas possible autrement, à part Thorin et à la rigueur Balin, tous les autres nains sont ridicule. Aller dégager un dragon de son antre avec une telle équipe de bras cassés, mais il aurait dû mourir depuis deux épisodes …
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