Que retenir de ma visite de samedi au salon du livre 2016 ? Et bien qu’il faut une excellente raison pour y aller, ou alors qu’il faut aimer les noyades de foule(1). Surtout qu’on ne peut plus espérer faire dédicacer ses bouquins, car il faut désormais les acheter sur place !
Heureusement pour moi, j’avais une bonne raison pour m’y rendre, car j’avais promis d’aller découvrir pour sa sortie une anthologie, du plomb à la lumière, dans laquelle une amie publiée sa première nouvelle.
Mais je vais plutôt laisser ce livre pour la fin …
… Et présenter mes autres acquisitions, qui au final sont assez peu nombreuses, car je me suis limité à cinq livres ou bandes-dessinées(2).
J’ai commencé par une bande dessinée, avec un tome de l’intégrale prestige du Donjon de Naheulbeulk, qui s’orne maintenant d’une dédicace du scénariste, John Lang. J’ai même pu récupérer un D6 version naine, qui pour le coup aurait dû être en pierre – Avez-vous déjà vu un nain miner du plastique, moi non 🙂
Au passage j’en ai profité pour obtenir quelques informations sur l’anime, dont voici 2 petits visuels pour patienter : 1 et 2 ; il devrait sortir pour cette fin d’année, enfin ! De son côté le jeu vidéo progresse, sa maquette étant fini, il ne reste plus qu’à trouver un éditeur.
Dommage par contre que le dernier tome « Chaos sous la montagne » n’était pas disponible, j’aurais préféré la dédicace dessus, c’est le seul qu’il me manque.
Au gré des allées, je suis tombé sur le stand des Éditions Critic, et j’en ai profité au passage pour compléter ma collection des Lasser, Détective des Dieux de deux nouveaux tomes ; une petite discussion plus loin, et j’y rajoutais aussi une dédicace sur chaque volume.
C’est l’occasion de reprendre les aventures de Lasser, là où elles s’étaient arrêtées, et de ne surtout plus avoir d’excuses pour sortir mon propre article sur le sujet.
Pour le dernier livre je me suis rabattu sur un auteur et un texte que je ne connaissais pas : Feldrik Rivat avec le premier tome des Kerns de l’Oubli, dont le synopsis m’a paru intriguant avec sa sombre histoire de malédiction et de réincarnation dans un monde magique de l’antiquité au haut moyen-âge.
Je verrai bien ce qu’en donnera la lecture, mais où serait le plaisir de lire, si l’on ne s’aventurait jamais en territoire inconnu.
Enfin comme évoqué plus haut, voici le but de ma visite et cinquième volume de mes achats : l’anthologie Du Plomb à la Lumière aux éditions Le Grimoire, qui se compose de 21 nouvelles de science-fiction et de fantasy, avec pour unique lien le thème exprimé dans son titre.
Quand j’ai lu le thème, je dois avouer avoir spontanément pensé à l’alchimie, mais heureusement les éditeurs n’en ont conservé qu’une sur le sujet, ce qui donne un ensemble de textes très différentes dans leur thème, leur univers et leur style.
C’est la seconde anthologie de la collection Mille Saisons, et elle reprend le même principe que la précédente : un vote des lecteurs pour élire la meilleure nouvelle(3) ; le gagnant ou la gagnante désigné(e) l’année suivante, se verra alors offrir le financement de son propre roman prolongeant son texte.
En plus chaque histoire est sera accompagnée d’une musique spécifique à écouter durant la lecture (pour l’instant seules deux des nouvelles sont arrangées). Pour ma part je préfère le calme pour mes lectures, mais ces musiques mériteront au moins d’être écoutées.
Les chiffres de vente annoncés sont excellents avec près de 300 livres vendus sur les seules quatre jours du salon, et si vous voulez plus d’informations sur les différentes nouvelles, vous pouvez aller consulter ici les différentes interviews de ses auteurs – merci à Lael pour cette information –
Par contre en lisant la préface, je ne peux qu’être moyennement d’accord avec leur parti pris sur le livre numérique. Je suis à l’unisson sur le côté bien plus pérenne du papier, dont la durée de vie dépasse plusieurs siècles, par rapport à des 0 et de 1 fixé sur un support magnétique ; cependant une version numérique reste quand même plus souple et pratique (cf. note 2).
Et puis il faut rester cohérent, si l’on est contre le support numérique, il faut l’être totalement et ne pas proposer les musiques d’accompagnement au format QR-Code à écouter sur internet, un disque vinyle, pour être totalement analogique, aurait été plus pertinent 🙂
Sinon n’oubliez pas que nous sommes le 25 mars, c’est à dire le jour de la chute de Sauron et du Tolkien Reading Day.
Pour cette occasion je vais débuter la lecture de la nouvelle traduction du Seigneur de Anneaux par Daniel Lauzon, mais ceci est une autre histoire…
(1) : C’est le niveau supérieur du « bain de foule » ! Car là clairement on a vraiment le sentiment d’être étouffé.
(2) : Certaines mauvaises langues diraient qu’une sciatique n’aide pas à ramener une tonne de livre, moi je dirais plutôt, que l’air du poche étant révolu, le fait de ne pouvoir plus compter que sur des grands formats , pose des problèmes de logistique basique : ça ne rentre pas dans un sac !
(3) : Attention il faut posséder le livre pour voter, car le système nécessite un code unique que l’on trouve en fin de lecture. À noter que seules 20 nouvelles sont offertes aux votes, la première est hors-concours, car elle ne suivait pas assez le thème, néanmoins les éditeurs l’ont suffisamment aimée pour insister et l’intégrer à l’anthologie.
mercii oulàlà je vais rougir (faudrait que je refasse ma couleur pour mes cheveux ça tombe bien lol)
alors la bonne nouvelle c’est que les musiques sont enfin en ligne (c’est même pas un poisson d’avril mdr)
je comprends bien ton sentiment pour l’intro sur le numérique, notre anthologiste est un peu là dessus heu, disons qu’il s’emballe vite 🙂 d’ailleurs je pense participer au prix barjavel où le prix est une édition numérique, jme demande comment il va le prendre XD
c’est cool que t’ai pu faire d’autres achats sympas, et voir PoC et un auteur de Lasser !
O fait j’ai appris récemment que le système de vote sera un brin plus ouvert cette année : chaque lecteur sera invité à voter pour ses TROIS auteurs préférés. Sans oublier ses trois illustrateurs, et trois compositeurs préférés. Ce serait pour minimiser l’impact du copinage et mettre en avant certains textes dont l’auteur serait moins actif sur les salons etc, comme ça par exemple on peut voter pour son ami, et son texte favori, et le texte que t’hésites parce que tu l’as grave kiffé.
[…] il y a trois mois, il est donc temps que je parle de cette anthologie que j’ai achetée lors du Livre Paris 2016 : Du Plomb à la […]