Mais pourquoi c’est sur moi que ça tombe, je n’ai pourtant rien demandé, non mais vraiment ? Bon passons, ma vengeance attendra bien un peu, mais ne crois pas que tu vas t’en tirer à si bon compte Fánaríë, et place donc aux Rêves et aux Dragons !
Et je vais commencer par le plus urgent, à savoir la nouvelle campagne Ulule, qui est en train de relancer le mythe du jeu de rôle de Denis Gerfaud avec une campagne inédite : À la Claire Fontaine.
Il ne reste qu’à peine trois jours avant sa fin, alors n’attendez plus, et foncez ! Les objectifs ont été de toute façon clairement dépassés, mais plus il y aura de monde, plus les chances de voir une réédition du livre de règles seront grandes.
Les sages ont coutume de dire :
Lorsque nous rêvons, la nuit, ne créons-nous pas un monde ?
Un monde différent de la réalité, un monde qui n’existe pas réellement ?
S’il en est ainsi de nos rêves, pourquoi n’en serait-il pas de même du monde ?
Ne surviendra-t-il pas quelque jour où un réveil ultime disqualifiera celui-ci ?
Et s’il en est ainsi, c’est bien que le monde est rêvé par quelqu’un …
Mais qui sont donc ces grands rêveurs ?
Il faudrait qu’ils soient les êtres les plus formidables de tous, et il n’est dans nos mémoires qu’une seule créature capable d’un tel prodige : le Dragon !
Et ainsi donc ce sont les Dragons qui rêvent notre monde.
C’est toute l’originalité de cet univers, plus besoin de changer de jeu pour changer d’environnement, les personnages que l’on y incarne, en change à chaque nouvelle partie.
Cela a un revers par contre : il faudra faire une croix sur les grandes campagnes, car jusqu’à présent seul le supplément Unirêve s’est essayé à créer un contexte fixe de jeu. Désormais ce seront plutôt des scenarii indépendants auxquels vous jouerez.
Et donc plus de carcan historique, ni de sens commun à respecter, les seules limites sont alors fixées par l’imagination, et on se retrouve rapidement dans des régions farfelues, avec leurs propres histoires, dont il faudra suivre les fils pour en dénouer l’intrigue.
Il y aurait sûrement beaucoup de choses à dire sur ce jeu : notamment sur sa magie basée sur les rêves, avec les voies d’Hypnos, d’Oniros et de Narcos, ou les cauchemars avec la voie de Thanatos ; sur le fait que l’on ne puisse pas mourir, car on se réveille alors dans un autre monde prêt à repartir sur les sentiers de la prochaine aventure ; ou sur les différents âges, qui ont représenté les différente phases de rêves collectifs des dragons, et dont la frontière a été dessinée par leurs réveils massifs et les cataclysmes qu’ils ont engendrés.
Mais je vais m’arrêter là, car c’est un jeu qui, jusqu’à il y a deux semaines, n’était pour moi qu’un ouïe dire, et une relique du passé totalement introuvable. Et même si je peux désormais feuilleter ma propre version de sa seconde édition, vous pouvez comprendre qu’il n’est pas facile d’en avoir fait le tour avec ces deux courtes semaines …
Bon voyage et que surtout ne se réveillent pas les dragons !
Tu vois ce n’était pas si dur 🙂
Et on a le droit d’aimer son propre article ?
non, on n’a pas le droit, mais toi au moins tu as eu un « Like » sur ton article de Jdr, ( et non, toi tu ne comptes pas :-p )