Eh bien voilà après un rapide article sur Dragon Age Inquisition il y a un peu plus d’un an, je peux enfin dire que j’ai terminé cette saga en trois volumes. Et donc 3 jeux, une extension et un paquet de DLCs plus tard, voilà ce qu’il m’en est resté.
Il faut noter par contre, que les parties, que j’ai réalisées, sont totalement terminées : c’est à dire qu’il ne reste plus rien à y faire, plus de quêtes, plus de codex et plus de secret à découvrir. C’est ça d’être un « complétionniste » ou un « demi-complétionniste » peut-être, car il est vrai qu’il me reste encore à recommencer l’aventure avec les autres classes et races, par exemple sur Dragon Age Origins, il y a 6 introductions différentes selon le choix de race et de classe, qui auront alors une incidence sur le reste du voyage.
Dragon Age Origins
Les prémices de la saga, ses origines donc, étaient sorties fin 2009. C’est probablement le jeu de rôle le plus sanglant que je connaisse, ça tranche de la tête et des bras, et ça éclabousse à peu près autant qu’un film de Quentin Tarantino(1).
À l’époque j’avais trouvé les mécaniques de jeu acceptables, bien qu’un peu lentes ; par contre j’avais particulièrement aimé le scénario, et le fait que le jeu soit entièrement doublé, sauf pour les dialogues du héros, ne gâchait rien(2).
C’est aux commandes du guerrier humain Altan, que j’avais affronté les traîtres, que j’étais devenu Garde des Ombres, puis avait affronté les Engeances, forcé la main des nains, des mages et des nobles pour obtenir des renforts, et finalement placé mon collègue, sur le trône en lui laissant épousé sa belle-sœur : tout ça pour éviter une guerre civile et sauver le royaume de Férelden.
Et après j’avais disparu sans laisser de trace, parce que ça faisait plus dans le style héro mystérieux 🙂
Résultat des courses : une cinquantaine d’heures de jeu pour Origins, 15 pour son extension Awakening, et une à deux heure par DLCs d’histoire, pour un compte de 7 au total. Et surtout un tableau de chasse bien rempli, à savoir : un Archidémon au tapis, de même que trois ou quatre autres petites choses faisant 10 fois ma taille. Et tout ça sans déploré la moindre perte dans les derniers rangs des gardes des ombres.
Le jeu et l’extension sont excellents, et côté DLC, s’il ne fallait en garder qu’une, ce serait celle de La Chasse aux Sorcières : qui vous lance sur les traces de Morrigan, deux ans et demi après les événements d’Origins. À sa sortie la DLC laissée sur sa faim, sans donner de réelle réponse, mais elle prend par contre tout son sens avec Dragon Age Inquisition, et change radicalement quelques scènes de la fin de ce jeu.
Dragon Age II
Autant j’avais adoré le premier, autant le deuxième, m’a laissé un arrière-goût dans la bouche : les combats étaient certes plus dynamiques, mais le reste des mécaniques en avaient pâti, surtout l’inventaire, totalement bâclé.
De plus en 2011, je ne voyais pas comment cet épisode s’insérait dans la saga, vu que je m’étais attendu à une suite des événements se passant dans Awakening(3).
Dans le premier opus, on sauvait quand même Férelden, soit la moitié du continent de Thedas, et là, on devait juste régler une petite altercation dans la ville-état de Kirkwall entre les templiers et les mages : ce n’était pas digne de moi !
Par contre j’avais particulièrement bien accroché à mon héroïne Marian Hawke, ainsi qu’au nain Varric : les deux voleurs de mes aventures.
Et puis quand j’ai commencé le troisième opus, j’ai découvert toutes les références, qu’il faisait au deuxième épisode : c’est simple on dirait que cette deuxième partie est juste là pour introduire ***spoiler***Corypheus***spoiler***, le Lyrium Rouge, mais qui pour coup ne s’appelait pas encore comme ça, et pour démontrer que les Templiers et les Mages ne pouvaient pas se sentir.
Cette fois par contre je n’ai totalisé qu’un peu moins de 50 heures de jeu, pour l’ensemble : jeu et DLCs incluses. Et cette fois c’est la DLC l’héritage, qui faut retenir pour comprendre tous les tenants et aboutissants d’Inquisition.
Ah oui, petite info, je m’étais rangé du côté des mages pour le final.
Dragon Age : Inquisition
Le dernier en date, sorti en novembre 2014, qui même s’il n’est pas exempt de défaut, à quand même frappé très fort : je n’y aurais pas passé 116 heures dans le cas contraire. Ah, oui quand même !
Les mécanismes de jeu ont radicalement changé et elles se rapprochent de celles d’un MMO : une vue à la troisième personne et un déplacement du personnage au clavier. C’est donc fini, on ne se déplace plus à la souris, celle-ci ne servant qu’à régler la position de la caméra et à éventuellement à viser(4). J’ai mis un peu de temps à m’y habituer, mais on s’y fait, et puis ça permet de se rendre mieux compte du gigantisme de certains adversaires, qui a dit « Dragon » ?
Dommage que le jeu prévu en même temps pour console, ait été adapté à l’usage de la manette, ce qui limite alors le nombre de compétences accessibles à 8.
L’univers est immense, vraiment immense, et il faut plusieurs heures, de 4 à 5, pour faire le tour d’une zone, et encore sans tout découvrir. Certaines zones désertique, contiennent même d’immenses étendues désertiques :-), et à moins de savoir où chercher, on peut manquer des choses. Je dois avouer que j’avais toujours une petite appréhension dès que j’en débutais une nouvelle : « combien de temps je vais encore passer dans celle-là…«
Et puis il n’y a pas de mobs ou d’objets tous les 10 mètres, donc dans ces étendues immenses, cela laisse une impression de vide, mais comme ce n’est pas une visite des stations de métros parisien aux heures d’affluence, pour moi c’est beaucoup plus logique et réaliste.
À ce vaste univers s’ajoute :
- la gestion de l’Inquisition, qui vous permet d’envoyer vos agents aux quatre coins du continent pour acquérir des ressources, de l’influence, des objets ou des plans de confection ;
- un artisanat très poussé et configurable (résistances et dégâts élémentaires, …), avec en plus une option « fashion victime », qui vous permet de changer les couleurs et textures de vos armures(5) ;
- ainsi que l’entretien et la réparation de Fort Céleste, la citadelle, qui sert de seconde base d’opération à l’Inquisition(6). Pour information, on peut même gérer l’approvisionnement de son cellier au moyen des meilleurs alcools de Thedas.
Le scénario est intéressant, et ses enjeux sont un cran au-dessus de ceux du précédent opus, mais au final il ne représente qu’une dizaine de grandes quêtes, et sur mon temps de jeu, cela n’a dû représenter qu’une petite vingtaine d’heures.
Une fois de plus je me suis rangé du côté des mages, mais bon cette fois vu que j’avais choisi cette classe c’était un peu normal. Et j’ai eu le plaisir de retrouver de vieilles connaissances : Varric et Cassandra en tant que compagnons, et Leliana ainsi que Morrigan en tant que conseiller.
Un scénario court, oui, mais que de secrets révélés sur l’univers : on en apprend beaucoup sur le Lyrium, qu’il soit rouge ou non, sur la réalité des anciennes divinités, sur le voile, sur la perte de l’immortalité des Elfes… Mais attention certaines révélations sont bien cachées, et certaines sont même soumises aux choix que vous avez faits durant les jeux précédents (https://dragonagekeep.com). Un régal.
J’ai envie de dire que la DLC à ne pas manquer est celle dénommée ‘L’intrus‘, mais comme je n’ai pas trouvé acceptable, qu’elle soit vendue en plus et non directement intégré au jeu, dont elle représenté le dénouement ; je me rabats donc sur celle des Crocs d’Hakkon, qui vous lancent sur les traces de la premier Inquisition, nah 😛
Pour finir une petite question pour savoir si vous connaissez bien ces jeux : qu’elles sont les deux personnages, qui apparaissent les trois épisodes de la saga ?
(1) : si vous êtes atteint d’hématophobie, il y a toujours une option, qui permet à votre armure de recevoir un traitement anti-tâche et d’être toujours brillante sous la lumière du soleil ou de la lune. Quelle délicate attention des développeurs 🙂
(2) : n’ayant joué à Mass Effect 1 qu’après avoir fini ME2, je ne connaissais donc pas à l’époque les jeux entièrement doublés.
(3) : spoiler : la suite de l’histoire de l’Architecte : une Engeance intelligente.
(4) : oui, oui, il y a aussi le mode stratégie, qui se rapproche de celui des jeux précédents, mais je ne l’ai vraiment pas trouvé pratique.
(5) : il m’est arrivé de ne pas mettre la meilleure armure du jeu, ou un casque, parce que non vraiment il était par trop ridicule.
(6) : sur ce point je suis déçu, les améliorations apportées au château, ne sont que cosmétique, j’aurais préféré en tiré parti lors du combat final, de toute façon, il ne se passe pas dans la forteresse, mais quand même…
Tu as vraiment tout fait ? Les mosaïques, les musiques et les alcools de Thedas, les missions d’espionnage et les caprices dans le palais d’hiver, les éclats, fermer toutes les failles… Pas les friandises pour chien quand même.
Les Astrariums, non ça ce sont des énigmes, tu as dû te jeter dessus
alors : oui, oui et oui, oui et oui, oui, oui.
Si même les friandises pour chien de la DLC, ainsi que la partie de chat avec les arlequins.
Les Astrariums, tu fais bien de ne pas demander.
J’en suis toujours à refaire le 1 pour avoir une belle sauvegarde à importer (oui je suis maniaque), mais le bon côté c’est que le 3 sera pas cher du tout (et DLC inclus) quand je finirais le 2 😀
Oui on peut dire ça comme ça.
Mais l’avantage du 3 c’est que tu n’as plus à importer de sauvegarde, un peu comme les Mass Effect Genesis, qui permettent de construire ta « sauvegarde ».
Après je dois avouer ne plus me souvenir, s’il y avait un import de sauvegarde du 1 vers le 2 : je vérifie.
Ok après vérification, et 10 minutes de jeu (le passage de la première histoire de Hawkes dans sa version romancée par Varric), on peut effectivement importer sa sauvegarde d’Origins.