Voilà c’est mon tour, et c’est surtout mon article de l’année.
… Ce n’est pas bien d’utiliser son joker dès le début de 2016, Fánaríë, sous prétexte que tu fais des journées plutôt chargées au boulot en ce moment, 12 heures c’est le minimum syndical voyons 😛 …
Au programme la suite de l’article de l’année dernière sur la nouvelle campagne de Rêve de Dragon : à la Claire Fontaine. Et donc, même si pour le moment je suis un peu déçue de ne pas avoir reçu la version physique de cette nouvelle campagne, j’ai au moins pu me contenter de sa version numérique, que j’ai dévorée.
Outre cette version numérique j’ai pu trouver dans ma boîte mail deux autres petites choses :
- un carnet de campagne du professeur Flirgubol, qui raconte de manière romancée une partie de test de cette aventure jouée en 2009 par 6 personnages haut en couleur ;
- et un artbook numérique de recherches graphiques et de crayonnés par Rolland Barthélémy et Florence Magnin, les illustrateurs de la campagne.
Mais laissons plutôt ça de côté pour en parler de cette campagne, et tout ça en essayant bien-sûr de ne trahir aucun des secrets de celle-ci.
Sachez d’abord qu’elle propose une quête d’archétype, bon là je ne me suis pas foulé, c’est ce qui est écrit dans l’introduction. Mais c’est quoi une quête d’archétype ? Et bien en fait il s’agit d’une quête basée sur un rêve, où les personnages se voient accomplir une action bien particulière, et dans le rêve des dragons, il est toujours profitable de suivre ses rêves et de tenter de les réaliser dans leur « réalité ».
Pour simplifier, en gros ça rapporte tout plein d’XP si les rêveurs arrivent à réaliser ces actions 😉 Les actions sont généralement anodines, mais étrangement le maître de jeu le destin fait tout pour mettre des bâtons dans les roues des joueurs.
« A la claire fontaine,
M’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si pure
Que je m’y suis miré
Il y a longtemps que je rêve,
Jamais je ne l’oublierai
Danse, demoiselle danse,
Toi qui as le cœur gai
Toi, belle de Narsis,
Parfum de mes pensées
Il y a longtemps que je t’aime
Je l’ai vu dans le reflet
A la claire fontaine,
Gardienne du passé
Toutes mes années s’enchaînent,
Dans l’eau se sont glissées
Il y a longtemps que je rêve
Jamais je ne l’oublierai. »
Ancienne comptine de Thysanie,
que vous pouvez fredonner si vous voulez.
Cette fois il suffira juste se mirer dans une fontaine de la ville de Narsis, sauf que la ville, que les joueurs connaissent grâce à leurs vies antérieures, a bien changé, et n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Mais où sont les belles d’antan ?
La campagne est très variée et se découpe en 4 parties, qui nécessiteront un groupe de rêveurs polyvalents : aussi à l’aise en ville qu’en milieu naturel, et aussi doués à l’épée, qu’à la résolution d’énigmes.
Mais il serait surtout bien que les joueurs, les incarnant, soient capables de voir un peu plus loin que le bout de leur nez : sinon ils risquent bien de ne jamais terminer le premier chapitre de cette campagne et de ne pouvoir alors se mirer que dans une fontaine asséchée.
Ci-dessus, un petit échantillon des travaux de Rolland Barthélémy présenté dans l’artbook, dont j’ai diminué la résolution pour ne pas fournir les originaux.
Et pour finir, et reprendre une expression familière de Fánaríë, « on me dit dans l’oreillette » de faire une petite note sur les campagnes participatives Ulule et Black Book pour la sortie française de Donjons & Dragons 5 :
Il ne reste plus que onze jours pour la première et trois pour la seconde !
Alors prête pour ta première partie de l’autre côté de l’écran ?
Ce n’est pas ma première partie derrière l’écran, bon mais ça ma première campagne.
Et c’est clair que ce n’est pas la même volumétrie de travail.
You’ve use more than 25 circumflex accents on a single post on Le Sens de la Digression.
Si ce n’est pas un trophée rare ça ! Pourquoi n’est-il pas en platine ?
J’ai reçu mon « Bal au Pont », je peux me lancer ?
Vas-y, ce n’est pas génant pour la campagne.